Saisons en Anjou Des offres plus lisibles

Dans un contexte de grands chantiers et de relance économique, l’emploi saisonnier angevin vit, depuis plusieurs mois, sous tension. Le réservoir de candidats est au plus bas et, pour tirer son épingle du jeu, le végétal spécialisé doit faire preuve de réactivité. A Saisons en Anjou, « nous avons revu notre organisation et notre fonctionnement » a, de fait, précisé Eric Vandembempt, président de la FNPHP 49-72 et vice-président de l’Anefa 49*, organisme qui anime le collectif.

Désormais structuré en réseau, Saisons en Anjou - qui comptait jusqu’ici une dizaine de partenaires institutionnels (Conseil général, MSA, chambre d’Agriculture…) - a ouvert ses portes aux communautés d’agglomération et de communes, aux groupements d’employeurs, aux syndicats de producteurs ainsi qu’aux centres de formation.

Un travail en groupe et ciblé

Chapeautés par un comité de pilotage, des groupes de travail ont été mis en place. Chaque réunion a rassemblé entre 20 et 30 personnes représentant une quinzaine de structures.

Chacun opère sur un sujet précis.

Réactive, « cette organisation a permis des avancées concrètes sur les thématiques « Recrutement » et « Formation en fin de saison » » indique Clémentine Chauveau, animatrice emploi saisonnier à l’Anefa49.

Concernant le premier volet, les offres sont désormais directement disponibles sur le site internet de Saisons en Anjou. « Il suffit de se positionner sur l’onglet « Je suis salarié », puis de cliquer une première fois sur « Trouver un emploi », et une seconde sur « Votre calendrier des travaux saisonniers agricoles en Maine-et-Loire».

En cliquant une dernière fois sur un de ces travaux, vous accédez à sa fiche de poste et aux offres disponibles auxquelles, bien sûr, vous pouvez répondre en ligne ».

Communiquer sur l’après-saison

Dans le domaine de la formation post-saison, le réseau s’est positionné sur des actions plus classiques de communication.

Un flyer et une affiche « Arrive la fin de saison » ont été conçus. Destinés aux entreprises et aux prescripteurs (cf groupements d’employeurs, Pôle emploi, Missions locales…), leur diffusion a démarré au Sival. « Sur ces deux documents, nous indiquons l’essentiel de la marche à suivre pour les saisonniers qui souhaitent poursuivre leur activité ou s’orienter vers une formation » complète Clémentine Chauveau.

A la clé, un numéro de téléphone où se renseigner, et les coordonnées de sites internet.

Le chantier de la mobilité

La démarche entreprise par Saisons en Anjou va se poursuivre. Les groupes de travail sont loin d’avoir épuisé les sujets. « Le chantier de la mobilité nous attend » confirme Eric Vandembempt qui plaide pour une « approche territoriale de ce dossier ».

De fait, il ne se pose pas dans les mêmes termes en milieu urbain et rural.

*Anefa : association nationale emploi-formation en agriculture

Anne Mabire